Miranda Mendoza

Teint bronzé, cheveux foncés, lèvres charnues, derrière callipyge et accent à couper au couteau: il suffit de regarder rapidement Miranda pour s'apercevoir qu'elle est est une native des îles. Cela dit, malgré ses courbes généreuses et son visage aux traits doux, elle affiche une attitude résolument masculin, jurant à tour de bras, n'hésitant pas à crier des ordres ou à régler des conflits par les poings. Elle a d'ailleurs une musculature bien développée, témoignage du dur labeur qu'elle a exercé dans les îles. Ici et là sur son corps chiselé, on peut voir des cicatrices liées sans doute à des morsures animales ou des coups de couteaux. Mais ce qui retient sans doute le plus l'attention, hormis son décolleté trop peu souvent caché, ce sont ses grands yeux noirs qui vous dévisagent.

Boucanière de naissance, Miranda a été élevé dans des conditions précaires, ou la chasse et la coupe de bois étaient ses principaux moyens de subsistance. Elle est donc peu observante sur le confort, et sait s'accommoder très bien de n'importe quelles conditions. Cela dit, sa condition la rendent très peu adaptée à la vie à l'Européenne et à tout son décorum et son étiquette: elle est franche et directe, ce qui peut souvent la faire passer pour une rustre. Miranda est une bonne vivante, qui aime s'amuser et qui a sans cesse soif d'aventure. Grande dépensière, elle n'hésite pas à s'embarquer dans toutes sortes de combines en quête de quelques sous à dépenser à la caverne. Sociable, elle adore l'esprit de franche camaraderie qui peut régner à bord d'un équipage. Elle est également peu observante sur les moeurs et sur ce que peuvent penser les autres, agissant souvent selon ses envies, ce qui lui vaut parfois l'étiquette de libertine.

Née sur l'île de la tortue d'une mère autochtone et d'un père espagnol, fille aînée d'une famille de sept, Miranda a passé son enfance et son adolescence à apprendre les rudiments du métier de boucanier pour aider son père à subvenir aux besoins de la famille. Son quotidien fut exclusivement constitué de course dans la jungle, de pose de pièges, de coupe de bois et de dépeçage d'animaux jusqu'au jour fatidique ou un navire flibustier vint s'amarrer au large de l'île de la Tortue. Comme c'était la coutume à l'époque, ceux-ci venaient recruter des hommes pour une expédition de pillage contre les possessions espagnoles. Tentée par l'aventure, Miranda décida de se faire passer pour un homme afin d'intégrer l'équipage. Rapidement, elle prit goût à cette nouvelle vie de pillage et de fête. Sa première visite de Port Royal, la «babylone de l'Amérique» fut une véritable révélation pour elle, et devint sa nouvelle maison. Depuis, elle y écume les rues entre deux expéditions, attendant sans cesse le prochain navire prêt à la conduire vers la fortune!

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