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Aulyanne Huntingdon
Aulyanne Huntingdon
Admin
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Messages : 54

Aulyanne de Huntigdon Empty Aulyanne de Huntigdon

Ven 18 Jan - 19:04
Aulyanne de Huntigdon
Aulyanne de Huntigdon INSÉRER AVATAR ICI
Anglaise
 
  • Nom: de Huntingdon
  • Prénom: Aulyanne 
  • Âge: 18 
  • Rang social: Noblesse anglaise
  • Origine: Anglaise 




  • Physique

     
    Elle est tout le portrait de sa mère n’est-ce-pas? À nul doute, c’est bel et bien la fille de son père!
     
    Les deux discours se tenaient lorsque de politesse, on saluait la demoiselle d’Huntingdon accompagnée soit par monsieur son père le marquis ou bien encore de sa mère. Si l’on aurait d’usage pu croire à d’ombrageuses vanités de la part d’avides courtisans de leur cours, au moins cette fois, les gueux n’exagéraient rien. Il était vrai que la belle avait hérité à la fois des airs de nymphes aux yeux d’un scintillant émeraude de sa mère que de la crinière de jais et de la prestance aussi captivante qu’intimidante de son paternel. Un dangereux métissage qui aurait eu le potentiel de couvrir de gloire le nom de sa famille sur des générations, si elle n’avait pas eu le malheur de naître du sexe faible. 
     
    Et pourtant, les qualités de son sexe ne la rendaient que plus irrésistible. L’esquisse aguicheuse de son corps à la peau de porcelaine attirait tous les regards, spécialement lorsqu’elle se plaisait à en révéler plus que l’étiquette ne l’aurait voulu à travers des robes parfois un peu trop légères, surtout pour la haute société puritaine anglaise. D’un fessier au galbe délicieusement rebondis à sa poitrine ronde et pleine de la jeunesse qui l’habitait, Aulyanne aimait soigner son apparence en y ajoutant bijoux et fils d’ors, non pas que les irrésistibles givrures rousses échouant de part et d’autre de son nez joliment retroussé ou les rubis embrassés de ses lippes ne lui auraient suffi. 




    Psychologie

     
     
    Heureusement pour ses parents à la recherche d’un héritier, la jeune femme ne fut pas la seule descendante de leur union, même si aucun de ses frères ne pouvaient se targuer d’avoir au moins la moitié des qualités qu’elle possédait. C’est du moins ce que se croyait fermement la jeune femme qui voyait d’un mauvais œil qu’on l’écarte ainsi du pouvoir pour la simple et bonne raison qu’un morceau de chair ne pendait pas entre ses jambes. Bien sûr, les filles et les femmes avaient d’autres façons de faire exaucer leur volonté et en cela, Aulyanne excellait. Seule fille de son père, elle n’hésitait pas à manipuler ce dernier afin de voir se réaliser le moindre de ses caprices. Elle avait donc souvent droit à des privilèges et passe-droits qu’aucun de ses frères ne pouvaient seulement espérer se voir accorder. Avec l’adolescence se taillèrent d’autres armes, de chair forgé, qui lui permirent d’étendre son influence au personnel de château, principalement masculin, qu’elle s’amusait sans gêne à faire baver sans jamais dûment les récompenser.
     
    Aulyanne est donc une jeune femme à fort caractère et à haute estime d’elle-même. Elle croit, à tort, peut-être que sa noble naissance lui donne quasiment tous les droits en ce bas monde et que tout lui est dû. En dehors de ses nombreux caprices, elle ne cesse de taquiner ceux qui l’entourent, quitte à se faire provocante. Sensuelle petite bête, pour elle, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, faisant d’elle quelqu’un de foncièrement égoïste. Pourtant, malgré tous ses défauts, la belle est une compétitrice d’une vive intelligence qui ne recule devant aucun danger. Sans doute fera-t-elle un jour une mère protectrice envers sa marmaille, mais pour cela, il lui faudra un homme digne d’elle et pour l’instant, aucun n’a su réellement lui plaire même assez pour qu’elle en fasse un amant.
     




    Histoire

     
     
    Seule fille d’une fratrie de cinq, Aulyanne ne s’était jamais réellement entendue avec ses quatre frères. Même à l’enfance, alors que ses quatre frères jouaient ensemble dans la cour, elle préférait le confort de l’âtre où sur les genoux de son père, elle l’écoutait lui et ses hommes parler des petites et des grandes affaires du royaume. Si au départ, elle tentait de se montrer digne de cet honneur qu’on ne lui faisait en ne manquant pas un mot des discours tenus, elle comprit non tard que la place qu’on lui faisait s’expliquait par le fait qu’elle ne tiendrait jamais sa place à elle autour de cette fameuse table. Elle pouvait bien se montrer sage, et parfois même avisée lorsque son père lui demandait son avis, ces sourires qu’elle avait crus de fierté sur le visage des vassaux du marquisait n’était que ceux amusés qu’un homme tenait en entendant l’ignorant discours d’une femme converser sur de sérieux sujets. Elle ne manqua pas un jour de leur faire savoir que ses idées se trouvaient à des lieux supérieurs à celle énoncées précédemment et qu’il pouvait bien se mettre leur sourire dans le cul… mais son père ne sembla pas apprécier et elle ne fut plus alors jamais conviée aux réunions du conseil… grand bien leur en face à ses idiots!
     
    Et puis il fut un autre jour ou à sa jeune adolescence, après une année de cours équestres avec le palefrenier de son père où elle développa un véritable don à ce noble art, elle fut conviée, avec ses deux frères ainés, à voyager jusqu’aux abords de Londres où on trouvait les plus belles bêtes du royaume. Là eu lieue une autre injustice lorsqu’on lui refusa la monture qu’elle désirait au profit de son frère, bien moins habile qu’elle, pour la simple et bonne raison qu’il serait dangereux pour elle de chevaucher un étalon avec un tel caractère. Pour elle, la jument blanche au poil éclatant, mais d’un ennuie mortel, était bien plus adressée. Elle bouillait à l’intérieur, et donna un grand coup de pied dans un seau à porté qui effraya le dit étalon, le faisait ruer au passage alors que son frère pavanait dessus, l’éjectant violemment de ce fait sous les yeux horrifiés de son père craignant le pire.
     
    Ce jour-là, elle sortit finalement de l’écurie avec sa jument blanche, qui au final, était une bête réellement formidable qui lui plaisait bien plus que cet idiot d’étalon couleur de suie. Son père ne lui avait rien reproché, et c’était tant mieux… Son pauvre frère lui devait être examiné, mais après tout, s’il avait su monter, il n’aurait pas été bêtement désarçonner.
     
    Si on ne lui reprochait quasiment jamais rien, vint toutefois un temps où elle poussa l’audace un peu trop loin. Voulant donner une leçon à ses frères qui s’étaient amusée à couvrir de boue sa belle Cassandre, le nom de sa jument, elle avait subtilement glissé un poison aux propriétés laxatives dans leur plat du soir. Avait-elle mal compris les instructions quant au dosage, où l’avait-on trompé? En tous les cas, si deux de ses frères s’en remirent en quelques jours, un autre prit une bonne semaine à se remettre sur pieds. L’ainé de la famille, le préféré de sa mère, lui, eut moins de chance. C’est que déjà affaibli par le traumatisme de l’accident équestre et les traitements douteux qu’il recevait des médecins de son père, le mystérieux mal sembla être la goutte qui fit déborder le vase et après plusieurs temps à vaciller entre la vie et la mort, il poussa finalement son dernier soupir.
     
    Si aucune preuve ne la liait au scandale, sa mère n’était pas dupe et éprouvée par la mort de son premier fils, accusa immédiatement Aulyanne de la mort de celui-ci. Son père, déchiré entre sa fille qu’il voyait incapable d’un tel acte et sa femme à laquelle se rangèrent bientôt ses autres fils n’eut d’autres choix que de se plier à la majorité. Le procès d’Aulyanne devait avoir d’un jour à l’autre lorsque la porte de sa chambre, sa cellule de fortune, s’ouvrit dans la nuit. Au détour d’un couloir, son père, la larme à l’œil évita de croiser son regard interrogateur. Avait-il finalement trouvé la vérité?  Une simple lettre dans la diligence l’informait qu’elle trouverait refuge chez un oncle dont elle ignorait l’existence, qu’elle embarquerait à bord du Princess Anne où on veillerait à ce qu’elle ne manque de rien. C’était tout… nul autre explication… rien.
     
    À la lumière des chandelles vacillant au rythme de la houle berçant le Princess, Aulyanne relisait ces quelques mots, comme à la recherche d’un message caché à travers l’encre de plus en plus ternis par cet air salin qui l’écœurait. Combien de jours cela faisait-il déjà? Le temps devenait une chose bien curieuse alors qu’on traverser l’Atlantique.
     
    Pour Autant, il y avait du bon dans cet inattendu voyage. Elle put finalement voir des contrées encore plus étranges et incroyables que les histoires des grands voyageurs avaient pu le raconter. Du Portugal où le navire fut rechargé aux côtes africaines qui virent leur lot d’esclaves noirs embarqués à bord, Aulyanne ne cessait d’interroger et d’observer, au grand désarroi des marins qui devaient la trouver parfois quelque peu envahissante. Pourtant, on ne lui fit jamais aucun commentaire sur ce point, peut-être en raison de l’argent versé par son père, principal commanditaire du voyage, ou encore que l’équipage rêvât plutôt de s’accorder ses faveurs les plus intimes. En tous les cas, encore quelques semaines plus tard, et terre était enfin en vue! Son oncle, le Gouverneur de la Barbade l’attendait de pied ferme sur le port, lui-même assez incertain de comment il pourrait mâter la créature qu’on lui envoyait parmi d’autres bien plus utile qui agissait, à la grande ignorance d’Aulyanne, comme compensation.
     



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